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Par bas les masques le 12 Mars 2009 à 19:12
La perpétuelle recherche du but de sa vie est une des curieuses
évasions de l'homme. S'il trouve ce qu'il cherche, cela ne vaudra
pas ce caillou sur le chemin. Pour vivre dans le présent, l'esprit
doit cesser d'être divisé par le souvenir d'hier ou par l'espoir d'un
brillant demain. Il ne doit avoir en lui ni un demain ni un hier.
Ce n'est pas là une assertion poétique, mais un fait.
La poésie et l'imagination n'ont aucune place dans le présent actif.
Non que vous déniez la beauté, mais l'amour est cette beauté dans
le présent, un présent que vous ne pouvez pas trouver en le cherchant.
Krishnamurti.
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Par bas les masques le 10 Mars 2009 à 09:55
"Si votre vie quotidienne vous paraît pauvre, ne l'accusez pas;
Accusez-vous plutôt, dites-vous que vous n'êtes pas assez
poète pour en convoquer toutes les richesses."
Rilke. Lettre à un jeune poète. Photo: Yves LAFONT.
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Par bas les masques le 9 Mars 2009 à 10:49
Photo : R.Redford.
Chercher un coupable ne guérit rien.
Le seul fait d'attribuer à une cause extérieure la responsabilité de ce qui ce passe en soi
revient déjà à perdre un peu de soi.
Nuisance du " à cause de " :
Pensant mieux s'affirmer, un être attribue volontiers à ceux qui l'entourent la responsabilité
du mal-être qu'il ressent: "Comment veux-tu que je me sente bien,
vu comme il se comporte avec moi! "
Quand un mal être apparaît en nous et que nous sommes portés à dire que c'est à cause
de l'autre, c'est un peu comme si nous accordions soudain à cet autre un grand pouvoir
sur notre vie.C'est un peu comme si nous lui donnions les clés ou les commandes de
notre existence...qui alors ne nous appartient plus!
Pensant nous affirmer en accusant quelqu'un, pensant nous libérer de notre responsabilité,
nous ne faisons en fait que quitter les commandes de notre vie et les laisser à cet autre
que justement nous accusons.
Il en résulte une fragilité accrue, un vide intérieur plus vaste et une affirmation de soi
affaiblie. Une attitude " à cause de l'autre" dépossède de sa propre existence.
Dire " c'est à cause de l'autre", je n'y suis pour rien" revient involontairement à affirmer
" je ne suis rien ! "
T.Tournebise. A lire sur son site : http://maieusthesie.com/
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Par bas les masques le 7 Mars 2009 à 12:26
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"On peut trouver étrange l'affirmation que l'âme doive perdre jusqu'à Dieu...
Il est plus nécessaire de perdre Dieu que de perdre la créature.Il faut en effet
que tout soit perdu, car la place de l'âme doit être dans un libre néant...
Tant que l'âme a encore un Dieu, connaît un Dieu, a la moindre notion d'un Dieu,
elle est encore éloignée de Dieu...Le plus grand honneur que l'âme puisse faire à Dieu,
c'est de l'abandonner à lui-même et de s'affranchir de Lui. C'est dans ce sens qu'il faut
entendre la mort la plus intime de l'âme, celle qui lui permet de devenir divine"
Eckhart, cité dans l'homme intérieur et ses métamorphoses de M.M.Davy.
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Par bas les masques le 6 Mars 2009 à 23:43
Souvenons nous qu'un mal n'est jamais qu'un bien en gestation.
Mais qu'est au juste le Mal ?
Le Mal absolu, sur terre et dans l'univers, consiste à empêcher
un individu d'être ; toutes ses autres formes de manifestations
n'en sont que des modalités particulières.
Empêcher un individu d'être, c'est l'empêcher d'exprimer ce
qu'il est, autrement dit, c'est l'empêcher d'exprimer l'amour et,
du fait de la souffrance du non-être, de basculer dans la haine.
A l'opposé, il n'existe qu'un seul Bien : l'amour.
Roger Fix. L'amour clé du bien être.
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