•  

     Comment décrire l'indépendance:


    • la personne indépendante associe l'estime de soi à l'individualité,
    •  cette affirmation d'être à la fois semblable et différent, à cent lieux
    •  de l'individualisme qui prône le chacun pour soi et l'égocentrisme.


    • Il s'agit de femmes et d'hommes qui se reconnaissent une valeur
    • constante, cultivent leurs relations d'intimité; apprécient l'engagement
    • et multiplient leurs sources d'expériences valorisantes.


    • Fidèles en amitié et en amour sans exiger l'exclusivité, centrées
    • sur elles-mêmes mais dénuées d'égoïsme ou d'égocentrisme, recherchent
    • la critique créatrice, ces personnes curieuses se sentent à l'aise
    • à expérimenter et à explorer.

     

    • l'intimité; l'engagement, l'affirmation de soi
    • et la liberté leur apparaissent
    • tout à fait compatibles.

    Mais parce qu'on n'est jamais tout à fait blanc ou tout à fait noir, il se peut fort bien

    que des aspects de dynamique d'indépendance côtoient parfois, par exemple

    en situation de crise, des éléments de dynamique de dépendance. En ce sens,

    l'indépendance et l'autonomie demeurent des idéaux, mais combien stimulants,

    motivants, épanouissants quand ils favorisent le développement de l'individualité

    et de la coopération dans un élément de respect et d'échange réciproques?


    http://groupeismds.blogspot.com/search/label/D%C3%A9pendances%20Affectives

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  • Pour lire cet article en entier: http://www.lien-social.com/spip.php?article458&id_groupe=5


    Quelle solution pourrait permettre à ces couples

    de sortir du cercle vicieux de la violence ?


    Pour le sujet violent, l’autre idéalisé doit être totalement bon.

    Aucune défaillance n’est permise. Lorsque cette image idéalisée

    de l’autre est ternie (ce qui ne peut manquer d’être), il devient totalement

    mauvais et la violence vient justifier et rétablir de gré ou de force l’image antérieure.

    Pour l’autre, la « victime », le schéma est identique. Le partenaire est idéalisé et bon.

    Lorsque la violence surgit, il devient mauvais et, en même temps, la « victime » se vit

    comme mauvaise puisqu’elle n’a pas pu ou su être à la hauteur des attentes de l’autre.


    La problématique des partenaires est commune
    mais l’un des deux est chargé

    de l’exprimer (est-elle plus difficilement contrôlable chez lui ?) dans le passage à l’acte.

    Les pulsions sont agies par l’un mais présentes chez l’autre, bien que combattues

    et réprimées. Celui qui agit réalise son désir, même réprouvé, et satisfait ses tendances

    masochistes par la punition et l’opprobre.


    Celui qui subit obtient des satisfactions fantasmatiques en s’identifiant à l’agresseur

    (dans le passage à l’acte) en lui faisant agir ses propres fantasmes.

    La violence conjugale recouvre un conflit psychique vie-mort. Ce qui peut aider ces couples

    ou ces sujets à sortir de cette problématique est un travail psychique qui leur permettra

    de quitter la violence fusionnelle qui annihile, détruit, tue, pour accéder au conflit positif,

    à une forme d’agressivité créatrice et génératrice de la pensée et de l’individualisation.


    http://groupeismds.blogspot.com/2007/08/qui-est-lhomme-violent-choc.html



    La caractéristique la plus fréquemment rencontrée chez les hommes violents

    est d'avoir été pour la très grande majorité, victimes eux-mêmes de violence

    physique dans leur enfance, sinon de violence verbale ou émotive,

    ou à tout le moins fréquemment exposés à des scènes de violence physique

    entre leurs parents ou auprès de leurs frères et soeurs. De nombreux chercheurs

    mentionnent l'existence de l'expérience de la violence durant l'enfance.

    D'autres soulignent que certains hommes violents ont été abusés physiquement

    ou sexuellement.


    Un trait marquant des hommes agresseurs est leur tendance à faire porter

    le poids de la responsabilité de leurs gestes sur les autres. En général,

    l'homme violent sera porté à nier sinon à minimiser sa participation

    dans les actes qu'il a posés. Il cherchera à blâmer les autres pour ses actions,

    accusant entre autres sa victime de l'avoir provoqué.

    Ce trait accentue son insensibilité. L'homme est centré sur lui-même

    et un peu conscient des effets de ses actions sur les autres.


    Les hommes violents ont beaucoup de peurs reliées à ce qu'il est convenu

    d'appeler la "fusion" et la "dépendance". Ils sont dans beaucoup de cas possessifs

    et craignent par-dessus tout la perte de l'être aimé. Peu sécures dans leurs univers

    émotifs, ils ont peine à accepter la "distance", "l'autonomie" de l'autre, et vont

    chercher par tous les moyens à raffermir leur contrôle sur la personne aimée.

    Leurs besoins émotifs sont ramenés à cette partenaire qui se retrouve ainsi

    sur-investie et vue tantôt comme un ange, tantôt comme une sorcière.



    Les hommes batteurs ont une définition rigide et une conception traditionnelle

    des rôles de l'homme et de la femme. Ils sont pris dans une conception étroite

    de ce qu'est un homme et de ce qu'est une femme. Plusieurs voient la femme

    comme un être inférieur, comme quelqu'un à posséder. Ils sont coincés dans

    une définition étroite du rôle d'homme qui leur est enseigné. Ils se sentent

    directement menacés par toute modification de cette image traditionnelle

    à laquelle ils cherchent à s'accrocher à tout prix pour maintenir leur estime

    d'eux-mêmes. Les hommes violents sont aux prises avec une éducation

    qui a renforcé d'une manière rigide des comportements stéréotypes qui incitent

    à la coercition (Purdy et Nickle, 1981). Leur relation de couple est établie sur

    un mode de domination car comme le soulignait Larouche (1985), les stéréotypes

    reproduisent les rapports dominants/dominés entre les hommes et les femmes.


    Une faible estime de soi est aussi une caractéristique qu'on retrouve chez la plupart

    de ces hommes. La majorité des hommes agresseurs ne se sentent pas bien

    par rapport à eux-mêmes et à leurs comportements. Ils vivent beaucoup de culpabilité

    et un fort sentiment de dévalorisation quant à leur personne. Cela seul ne suffit

    cependant pas à modifier leur comportement, au contraire. En effet, selon Elbow (1977),

    plusieurs hommes deviennent violents lorsqu'une image peu favorable

    d'eux-mêmes leur est projetée.


    Un élément qu'on relève chez l'homme violent à un degré encore plus marqué

    que chez la majorité des hommes est sa très grande difficulté à percevoir

    ses émotions et à les verbaliser. Selon Larouche (1985), le manque d'habileté

    de l'abuseur à exprimer ses états émotifs est la caractéristique dominante qui émerge

    de son profil. L'intégration du rôle masculin associé à la force, à la cesure des états

    émotifs et à la domination favorise l'emploi de la violence comme solution aux conflits

    conjugaux (Strauss et al., 1980).


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  • Selon Michela Marzano, philosophe, chercheuse au CNRS :

    « À la base de la violence il y a une crise existentielle profonde

    qui pousse l’auteur à considérer la femme comme rien »


    Extrais :


    Quel est le profil de l’homme violent ?

    Il s’agit souvent d’individus qui n’acceptent pas la « résistance » du réel,

    c’est-à-dire le fait que parfois la réalité s’oppose à leur désir, que parfois

    les autres ne répondent pas exactement à leurs demandes. Ce qui les amène

    à vouloir forcer ce qui résiste, à vouloir plier ceux ou celles qui leur opposent

    un refus. Les hommes violents sont souvent des individus qui n’arrivent pas

    à s’inscrire dans le monde et dans la société de façon satisfaisante :

    à la base de leur violence il y a une crise existentielle profonde qui les pousse

    à considérer les autres, et notamment les femmes, comme « rien », peut-être

    aussi parce qu’eux-mêmes n’arrivent pas à donner beaucoup de valeur à leur vie,

    et n’arrivent pas non plus à obtenir une considération adéquate de la part des autres

    (et notamment des femmes). La violence, de ce point de vue, apparaît comme le seul

    recours possible, comme le seul moyen pour s’imposer, en montrant ainsi à la société

    qu’il y a au moins les victimes de leur violence qui ont dû se plier à leur volonté

    et leur puissance.


    Pourtant certaines politiques publiques, mises en place récemment,

    tentent justement de répondre à cette problématique ?

    Je crois que la tentative de résoudre le problème de la violence par une pénalisation

    toujours plus dure et plus violente des auteurs d’actes de violence n’est pas une réponse

    adéquate. Ce que l’on fait, en effet, c’est répondre à la violence par la violence,

    sans considération aucune du fait que les hommes violents sont des individus qui n’ont

    probablement pas pu développer chez eux ce que Freud appelle la « compassion ».

    Pour Freud, la compassion est l’une des « digues psychiques »

    qui structurent la subjectivitédes individus, une « digue »

    qui s’oppose à la « cruauté ».Or, les hommes violents

    sont des individus qui, en général, n’ont pas de compassion vis-à-vis des autres,

    et notamment des femmes. Car les femmes, à leurs yeux, sont souvent des « choses »,

    des « objets » dont on peut disposer complètement. Non seulement la femme n’est

    pas reconnue comme une semblable, comme une présence qui demande d’être respectée

    en tant que sujet, mais elle n’est pas non plus reconnue comme un être sensible :

    elle n’est plus un « autrui » qui peut contester le pouvoir et la violence des hommes.

    Chercher à opposer à cette violence une autre forme de violence qui réduit les coupables

    en « objets » contre lesquels exercer une forme de vengeance ne peut contribuer qu’à

    l’affirmation du principe selon lequel il y a des individus qui n’ont pas droit au respect

    que tout être humain mérite en tant qu’être humain.

     

    http://www.lien-social.com/spip.php?article212&id_groupe=5


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  •  
    parce qu'il est difficile de s'aimer


     (et donc d'aimer les autres,)


     

    JE SUIS


    toujours


     
     

     
     

     

    en travaux... PRATIQUES...


     
     

    cent fois sur le métier je remets mon ouvrage...

     
     


    ... je tente de me respecter, j'essaie de m'accepter,


    je cherche à tolérer ce que je considère comme imparfait en moi,


    j'ambitionne d'accueillir ce qui me trouble en moi,


    et je fais route vers «la confiance en moi».


    Alors je suis dans l'amour de moi.


    Libéré de mes tourments intérieurs,


    je suis disponible


    aux autres.


    http://e-reve.com/jesuis/travaux.htm


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  •  

    Voici mon dernier coup de coeur, écrivain, traductrice, chansonnière,

    créatrice de pièce de théâtre...


     Agnès Desarthe, dans une baignoire à Paris 12/2004


    MON PETIT DOIGT M'A DIT

    Mon petit doigt m'a dit
    Que tu es amoureux de moi
    Ce n'est pas ma faute
    C'est mon petit doigt

    Mon petit doigt m'a dit
    Que tu me plais bien, toi aussi
    Ce n'est pas ma faute
    C'est mon doigt qui l'a dit

    Mon petit doigt sait tant de choses
    Tant de choses que j'ignore
    Il me suffit de l'écouter
    Pour en apprendre encore et encore

    Mon petit doigt m'a dit
    Que tu fais souvent l'infidèle
    Ce n'est pas ta faute
    C'est leur faute à elles

    Mon petit doigt m'a dit
    Que ma vertu n'est pas intacte
    Ce n'est pas ma faute
    Si mon doigt manque de tact

    Mon petit doigt sait tant de chose
    Tant de choses qui me font mal
    Il me suffit de l'écouter
    De rose je deviens toute pâle

    Mon petit doigt m'a dit
    Que je voulais te pardonner
    Ce n'est pas ta faute
    Si tu leur fait de l'effet

    Mon petit doigt m'a dit
    Que ma vertu vaut bien la tienne
    Ce n'est pas ma faute
    C'est la sienne

    Mon petit doigt sait tant de choses
    Tant de choses que tu ignores
    Il me suffit de le faire taire
    Pour que tu m'adores.

     


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