•  
    Répandre de la chaleur humaine autour de soi.

     
      La chaleur humaine, la gentillesse ou la tendresse peuvent

      faire fondre murs et résistance, construire des ponts de

      confiance et créer de magnifiques paysages d'affection.

     
      Il est si simple d'être chaleureux et gentil lorsqu'on est

      entouré de gens chaleureux et gentils. Mais avez-vous réalisé

      l'importance de CREER vous-même de tels instants?

     
     Lorsque vous exprimez votre chaleureuse affection, vous

     devenez un aimant qui attire, qui invite, qui sème la paix et

     l'espoir dans un monde souvent cruel.

     
     Pensez-y: la première personne qui reçoit les fruits de votre

     chaleur personnelle, de votre gentillesse, c'est VOUS!

     Parler avec gentillesse, exprimer vos

     qualités de coeur, sans sarcasmes, sans critiques, sans la

     moindre trace de négativité.

     
     
      Je vous invite à écouter avec calme et sérénité, en écoutant

      avec attention ce que l'autre dit, et en lui donnant de la valeur

      -- avec honnêteté --.

     
      Ne faites pas cela que pour les autres. Faites-le en premier

      lieu pour VOUS. Soyez chaleureux et gentil avec vous-même.

      Observez l'effet que cela a sur vous. Comment vous vous

      sentez, comment les autres réagissent.

      
               
       Exprimez le meilleur de vous lorsque

      vous faites parler votre coeur. La peur d'être refusé, d'être

      ridiculisé ou incompris ne sont souvent que des fantasmes qui

      vous empêchent d'être vous-même.

     
       Ne faites rien de tout cela pour recevoir quelque chose en retour.

      Goûtez le moment présent et les sensations que vous en

      retirerez.

      C'est une façon de semer plus de bien-être dans votre propre

      monde.


    http://melodie3.skynetblogs.be/post/4771198/chaleur-humaine

    votre commentaire

  • L’alcoolique est un arrogant un solitaire insolent mais sa fierté n’est qu’une

    apparence trompeuse,derrière son orgueil et son amour propre se cache

    un être désemparé, esseulé, apeuré.



    En parfait illusionniste, l’alcoolique ment plus souvent par son absence que par ses dires,

    il ne confiera pas l’inavouable mais il se donne suffisance et présomption

    pour mieux cacher sa honte.



    L’alcoolique est un coupable, blâmable par ses actes manqués, responsable de ses excès,

    condamnable par sa faiblesse, mais il n’est pas responsable de l’origine de son mal-être

    et innocent de sa maladie.



    L’alcoolique est un maniaque du rythme caché, c’est un obsédé de l’horloge,

    il est virtuose dans la maîtrise du temps mais un seul grain de sable lui fait perdre

    son sang froid et son habileté à tricher.



    L’alcoolique est un malade de l ‘émotion, sa sensibilité est à fleur de peau,

    il est susceptible, fragile et immature pour se protéger, il se noie dans

    les vapeurs éthyliques et s’invente un monde imaginaire et protecteur.


    L’alcoolique est un égoïste, il se tourne en permanence vers la substance,

    unique et seule raison d’être, il oublie ses proches et rejette leur soutien

    mais il fait du mal à ceux qui l’aiment et il en souffre de plus en plus.


    L’alcoolique est un misanthrope, farouche et associable, il construit son propre

    désert pour s’enfermer dans un mutisme obstiné pourtant son amer est en souffrance,

    il manque terriblement d’amour.



    L’alcoolique est un apathique, sa nonchalance donne de lui l’image d’un paresseux,

    un cancre de l’effort, il en est souvent malheureux, c’est que toute son énergie

    disparaît dans le combat qui le lie à l’alcool.



    L’alcoolique est un amnésique, ses matins sont vides de souvenir,

    ce qu’il a dit, ce qu’il a fait reste dans des brumes obscures alors la peur

    des conséquences et de l’irréparable l’écrase et l’enfonce davantage.



    L’alcoolique est un dépressif, il cache sa tristesse et son mal-être derrière

    un comportement factice, une vie artificielle mais souvent, seul devant son verre,

    il lâche les vannes et pleure toutes les larmes sans retenue !



    L’alcoolique est un utopiste, il est naïf et crédule, sa confiance excessive

    lui donne l’impression de posséder sa destinée mais il est dominé, malaxé,

    piétiné par un tyran qui tire les ficelles, il ne connaît plus ni maîtrise ni liberté.



    L’alcoolique est un passéiste, il traine comme un boulet ce qui l’a mené à la bouteille,

    une blessure ouverte, une douleur permanente qu’il ressasse et revit inlassablement,

    en buvant jamais rien ne cicatrise.



    L’alcoolique est un trompe la mort, il joue sa vie comme un enfant avec des allumettes,

    son corps se dégrade, sa raison défaille, il se laisse glisser vers un enfer mortel,

    c’est un lent et terrible suicide.



    Mais L’alcoolique est un humain, doué de raison et de volonté, il préfère se battre

    qu’espérer, raisonner au lieu de penser, écouter à la place d’entendre,

    vivre plutôt que mourir.



    Oui, un jour ! Il se donne le droit d’exister en étant « Je ».


    http://forumonsaide.forumactif.net/tout-ce-qu-il-faut-savoir-f8/le-malade-alcoolique-t118.htm


    votre commentaire

  • Guérir de l’égoïsme


    L’égoïsme fait partie de ce que l’on appelle communément un "défaut",

    autrement dit un problème dans la manière de se comporter.

    Le plus souvent, on attribue l’égoïsme à un amour exagéré

    pour soi-même, un amour tel qu’il n’y aurait pas de place pour qui

    que ce soit d'autre. Si la personne égoïste semble effectivement

    ne s’intéresser qu’à elle-même, peut-on dire pour autant qu’elle s’aime trop ?


    <script type="text/javascript"></script>

    Pour l’égoïste, selon Edgar Poe, "Le grand malheur est de ne pouvoir être seul".

    L’égoïste est essentiellement préoccupé de lui-même ; ses choix, ses activités,

    ses relations convergent vers un même but : ramener tout à soi, s’approprier ce

    qui lui semble plaisant ; il ne tient compte ni du monde, ni des intérêts extérieurs,

    ne se soucie pas des autres et organise sa vie pour ne pas être dérangé.

    S’il entre en relation avec certaines personnes, c’est qu’il pense pouvoir

    en tirer quelque chose : du prestige, des avantages, du plaisir…


    Le petit monde de l’égoïste


    L’égoïste vit en circuit fermé ; il est comme empêché de voir et

    d’entendre ce qui ne le concerne pas personnellement ;

    le monde, c’est lui, le reste est ignoré !

    Il est peu satisfait de sa vie et souvent solitaire (égoïsme et "célibat endurci"

    font bon ménage)! soit par choix, soit par force. Le moins que l’on puisse dire

    c’est qu’il a tendance à lasser son entourage !

    Il arrive toutefois qu’il rencontre un(e) "alter ego", quelqu’un comme lui,

    avec qui il formera un couple replié sur lui-même : rassemblant leurs intérêts

    communs pour se prémunir du monde extérieur, ils vivront alors un "égoïsme  à deux" ;

    rien de bien neuf, si ce n’est qu’ils sont maintenant deux dans la même "cellule".

    Le reproche qui est fait le plus souvent aux personnes égoïstes, c’est de trop s’aimer pour

    pouvoir aimer les autres. Mais avant de dire qu'elles s'aiment trop, demandons nous déjà

    si elles s'aiment.

    Et dans le cas contraire, d’où leur vient alors de n’avoir qu’elles-mêmes en tête ?


    Les racines de l’égoïsme et de l’amour de soi


    Dans le tout premier stade de son évolution, l’être humain est exclusivement tourné

    vers ses propres besoins : être nourri, soigné consolé, stimulé et ce sont là

    les conditions de sa survie. Ce n’est qu’après avoir acquis un minimum d’indépendance

    qu’il s’ouvrira peu à peu à un environnement de plus en plus large (de la mère à la famille,

    de la famille à la crèche…etc.). Mais pour que cette ouverture progressive vers les autres

    se réalise sans embûches, il faut que l’enfant ait reçu suffisamment d’amour pour croire en lui,

    pour s’aimer; il pourra alors commencer à donner de l'amour en retour. Dans le cas contraire,

    il peut rester bloqué à ce stade où le monde entier semblait converger vers lui.


    Autrement dit, la personne égoïste qui accapare tout à son profit, ne trouve pas plaisir à échanger,

    à donner, n’est pas atteinte d’un "trop plein" d’amour pour elle, elle souffre en fait de son contraire.

    Son avidité, son besoin d’arracher à la vie ce qu’elle pourrait obtenir autrement, ne sont pas le signe

    d’un trop grand amour de soi mais celui d’une difficulté à croire en elle-même.

    Ce n’est pas l’amour de soi qui produit de l’égoïsme, mais l’attachement plus ou moins

    pathologique à une image périmée de soi-même, celle de "l’enfant merveilleux",

    à qui rien ne doit jamais manquer.


    Peut-on "guérir  de l’égoïsme ?


    Le point de départ est de prendre conscience de cette faiblesse et des effets

    dommageables qu’elle a pour soi-même ; à partir de là, il devient possible de se dégager petit

    à petit du cercle vicieux où elle nous enferme : "on ne peut rien attendre des autres…

    prenons ce qu’il y a à prendre… décidément, je me fais toujours avoir…

    on ne peut rien attendre des autres… etc". 


    Quelques conseils peuvent s’avérer utiles :


    Commencer à donner, de petites choses, et de préférence à  quelqu’un qui

    soit capable de gratitude et de générosité…

    Pratiquer les sports d’équipe ou un art martial, comme le judo, qui associe 

    présence à soi-même, contact, ouverture et respect des autres ;

    Demander un accompagnement psychothérapeutique qui permettra de restaurer

    le sentiment de sa propre valeur et de celle du monde environnant.


    En expérimentant ces quelques trucs, vous devriez réussir à sortir de cet égoïsme

    et enfin vous tourner vers les autres…

    Dominique Pir

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1103/ps_2817_egoisme.htm


    votre commentaire
  •  

    Êtes-vous manipulateur?


     

    Source: Lumière, janvier/février 1994. Texte extrait du livre de E.L.Shostrom et D. Montgomry.

    «Les Manipulateurs» chez Le Jour, éditeur.


    À moins de pouvoir imaginer concrètement que nous sommes vrais,

    nous restons coincés avec nos vieux masques et nos vieilles tromperies.

    Il est du devoir de chacun de connaître et de prendre en considération qu’il

    est, au monde, unique en son genre. Aucun homme pareil à lui n’a jamais

    existé sur cette terre. Alors pourquoi s’évertuer à jouer le rôle de quelqu’un d’autre,

    pour lui plaire, afin d’en arriver à ses fins?


    Nous connaissons tous des manipulateurs, à part nous-mêmes, bien sûr...

    Ces spécialistes de l’abus de confiance, ces vendeurs qui réussissent

    à nous vendre ce dont nous n’avons pas besoin, ces hommes politiques qui nous

    promettent mer et monde sans rien nous donner d’autres que de belles paroles,

    ces adolescents qui nous mentent par intérêt, ces bébés qui ont appris à pleurer

    pour obtenir ce qu’ils désirent! La manipulation devient si subtile que nous n’en avons,

    le plus souvent, pas conscience. Elle devient pratiquement un mode de vie et peut générer

    de l’anxiété, de l’hostilité et même nous conduire à ruiner notre carrière et à briser des vies.


    Cette manipulation est-elle seulement un défaut des autres, ou bien se glisserait-elle

    insidueusement dans notre propre caractère? Est manipulateur celui qui joue un rôle,

    qui porte un masque afin d’obtenir ce qu’il désire secrètement. Au contraire,

    est actualisateur celui qui manifeste ses plus hautes qualités, et par là, influence

    avec intégrité les gens qui l’entourent. Mais, avant d’aller plus loin, où sommes-nous

    entre ces deux positions? Voici un exercice qui vous permettra de nous situer.

    Attention, avant de répondre à ces questions, de ne pas vous

    manipuler vous-mêmes!


     

    Manipulateurs


    1. Vous avez recours à diverses ruses, techniques et machinations. Vous incarnez

    un personnage et jouez des rôles pour créer une impression.

    Les sentiments que vous exprimez sont délibérément choisis pour concorder

    avec vos intuitions cachées. Vous trompez votre monde.

     

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     

     

    2. Vous ne voyez pas le sens ni la signification des expériences que vous vivez,

    vous ne voyez et n’entendez que ce que vous voulez bien entendre.

    Votre vision est sélective et limitée.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     

     

    3. Vous voyez la vie comme un jeu d’échecs. Vous semblez détendus tout en

    vous contrôlant et en contrôlant les autres, et vous cachez vos mobiles à vos

    «opposants». Vous voulez tout contrôler.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     

     

    4. Vous vous méfiez profondément de vous-mêmes et des autres.

    Au fond, vous ne faites pas confiance à la nature humaine. Pour vous,

    les relations humaines n’offrent que deux possibilités: contrôler ou être contrôlé.

    Vous êtes méfiant, parfois cynique.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     



    Actualisateurs

     

    5. Vous êtes capable d’être et d’exprimer vos sentiments, quels qu’ils soient.

    Il y a congruence ou concordance entre vos sentiments, vos expressions,

    vos actions et votre attitude dans la vie. Vous n’avez pas peur de dire la vérité,

    quelles qu’en soient les conséquences.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     


    6. Vous vous regardez et vous vous écoutez attentivement; vous regardez

    et écoutez les autres attentivement. Vous attribuez un sens aux expériences

    de la vie. Vous êtes lucide et vous avez des réactions appropriées.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     

     

    7. Vous êtes spontané. Vous avez la liberté d’être et d’exprimer vos potentialités.

    Vous êtes le maître de votre vie et non une marionnette, un sujet plutôt qu’un objet.

    Vous êtes spontané et ouvert.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     

     

    8. Vous avez profondément confiance en vous-mêmes et dans les autres.

    Vous pouvez affronter la vie à chaque moment. Vous n’avez jamais de problème,

    seulement des défis à relever. Vous avez foi en la vie et vous croyez à votre réussite.

    Très souvent

    Jamais

     

    1

    2

    3

    4

    5

     


    Maintenant, comptez vos points pour les huit questions. Et si vous avez eu tendance

    à diminuer vos points dans la colonne «manipulateurs» et à augmenter ceux

    de la colonne«actualisateurs», mettez-vous maintenant le maximum de points

    à la question no 1...


    Résultats:

     

    0-15 points: Vos besoins de base sont comblés et vous êtes sur le chemin du bonheur.

    Cela n’a pas toujours dû être facile, mais vous allez maintenant récolter davantage

    le fruit de vos efforts pour pouvoir soutenir ceux qui peinent encore dans

    le labyrinthe de la manipulation. Car tant qu’il y en aura, le monde ne sera pas en paix.

     

    16-23 points: Vous ne savez pas encore très bien de quel côté vous allez pencher.

    Vous hésitez, entre les avantages que vous aurez en développant votre potentiel

    et la peur d’être manipulé en enlevant des masques. Soyez sans crainte, nous en

    sommes tous plus ou moins là. Les qualités des actualisateurs qui suivent

    devraient vous encourager.

     

    24-40 points: Vous avez une franche tendance à manipuler les autres.

    Cependant, ne vous culpabilisez pas trop, vous n’êtes pas le (la) seul(e).

    Avec l’intention de changer, vous pourrez sans aucun doute atteindre

    les états d’âme des actualisateurs: lisez la suite pour vous aider.



    Voici maintenant certaines caractéristiques que l’on

    retrouve chez les actualisateurs:

     

    Le sens de l’humour

    Les personnes qui se réalisent ont un sens de l’humour différent des gens ordinaires.

    Cet humour n’est pas agressif. Il ne s’exerce pas aux dépens des autres.

    Il met surtout en valeur la sottise humaine et porte habituellement à réfléchir.

    Les personnes dotées d’un tel sens de l’humour sont souvent capables de rire d’elles-

    mêmes. L’humour de Lincoln, par exemple, était surtout de cet ordre.

    Voici une histoire qu’il raconta, peut-être pour souligner que le bon sens

    transcende la logique. «Trois pigeons sont perchés sur une clôture. Si vous en tuez

    un, combien en restera-t-il?» demanda Lincoln. Quelqu’un dit: «Deux, bien sûr!»

    Ce à quoi il répondit: «Non, car les deux autres se seront envolés».

     

    Les relations interpersonnelles

    Les personnes qui actualisent leur potentiel tendent à nouer des relations

    interpersonnelles plus profondes et plus significatives que l’adulte moyen;

    elles entretiennent des relations étroites avec quelques-uns plutôt que des

    relations superficielles avec beaucoup de personnes. Elles sont davantage

    capables de ne rien exiger et de ne pas intervenir dans la vie de ceux qu’elles aiment,

    les appréciant pour ce qu’elles sont et non pour ce qu’elles peuvent

    offrir en retour. Elles aiment sans astuce, sans dessein ni calcul égoïste.

    Vous reconnaissez-vous?



    Sommes-nous coincés avec nos vieux masques

    et nos vieilles tromperies?

     

    La conscience

    Ces actualisateurs ont une perception plus efficace de la réalité que les autres.

    Ils tirent une grande joie des miracles de la vie courante que la plupart d’entre

    nous voient, entendent ou sentent à peine: le sourire d’un bébé, un regard amoureux,

    une brise fraîche, un compliment chaleureux, un lit douillet, un coucher de soleil,

    un joli minois, tout les ravit.


    Une mission

    De plus, les actualisateurs ont en commun une mission à remplir,

    mission à laquelle ils consacrent une grande part de leur temps et

    de leur énergie. On dirait que chacun d’eux trouve et reconnaît le but

    de sa présence ici-bas et le poursuit avec tenacité.

    Citons les célèbres paroles de John F. Kennedy:

    «Ils ne se demandent pas ce que le monde peut faire pour eux,

    mais ce qu’ils peuvent faire pour le monde». Le «monde»,

    aux yeux d’une personne réalisée, peut aussi bien signifier une ville ou une famille.

     

    L’acceptation

    Les personnes actualisées acceptent leur vraie nature et celle des autres.

    Maslow disait que «de même que l’on ne se plaint pas que l’eau soit mouillée

    ou que les roches soient dures, une personne actualisée ne se plaint pas de

    la nature humaine, la sienne ou celle d’autrui».

    Les gens sains n’éprouvent pas de culpabilité, de honte, de tristesse, d’anxiété

    ou de méfiance envers ce qui est inhérent à la nature humaine.

    Ils ne se disent pas «J’ai tellement honte d’être si petit» ou

    «Je ne voudrais pas être vu en sa compagnie, elle n’est pas très jolie».

    Ils sont... comme ils sont, et ils s’acceptent.

     

    L’autonomie

    Ces sujets actualisés, qui pourraient bien être vous d’ici peu de temps,

    comptent sur leurs propres aptitudes et sur leurs ressources latentes

    au lieu de faire appel aux autres pour poursuivre leur croissance.

    On peut décrire leur sentiment de soi et leur stabilité comme étant «indépendants».

    Cette indépendance vis-à-vis de l’environnement matériel et social explique

    leur sérénité lorsqu’ils sont confrontés aux privations, aux frustrations

    et aux échecs qui auraient pu conduire d’autres personnes au bord du suicide.

    Ils ne dépendent pas de l’amour ni du respect d’autrui pour s’épanouir.

    Le secret pour atteindre un tel degré d’indépendance réside en grande partie

    dans l’amour et dans le respect qu’ils ont des autres.


    En vérité, nous ne pouvons pas nous changer nous-mêmes.

    Nous pouvons être à la recherche de nous-mêmes, et dès que nous avons

    identifié certaines de nos caractéristiques, nous pouvons développer ce que

    nous avons trouvé. Ces modèles nous aident à envisager le concept d’une vie

    nouvelle et exempte de manipulation. L’humain fait des efforts pour définir

    son existence comme une vie heureuse et bien vécue. Vous avez ici les éléments

    susceptibles d’enrichir votre propre vie. Voilà ce qu’est la réalisation de soi:

    devenir ce que l’on est réellement.

    D’autres l’ont fait.

    Alors, pourquoi pas nous?

    Virage, Volume 5 Numéro 4, Été 2000


    votre commentaire

  • Rôle de la conscience morale


    Toute la philosophie […] n’est fondée que sur deux choses,

    sur ce qu’on a l’esprit curieux et les yeux mauvais.

    Fontenelle


    Le sens moral est une des facultés les plus importantes de l'évolution humaine.


    Grâce à lui, l'homme apprend peu à peu à réfréner ses pulsions, s'humanisant ainsi de mieux

    en mieux. L'ensemble de cette humanisation progressive,

    dirige l'humanité dans le sens de sa perfection.


    Pour la majorité d'entre nous, chacune de nos actions importantes s'accompagne d'un

    sentiment de bonne ou de mauvaise conscience.


    Bonne ou mauvaise image de soi


    Ce sentiment intime, récompense nos bonnes actions par le plaisir de la bonne conscience,

    la satisfaction de soi et l'amour reçu d'autrui.


    Il punit nos mauvaises actions, par la souffrance de la mauvaise conscience, le remords,

    la culpabilité et la réprobation d'autrui.


    La mauvaise foi n'empêche ni la mauvaise conscience, ni le remords ni la culpabilité

    de faire leur oeuvre, elle plonge simplement ce travail dans l'inconscient.


    Tout être humain correctement éduqué et à la sensibilité normalement épanouie,

    ressent de la plénitude et une forme de bonheur après avoir accompli

    une action généreuse envers autrui.


    Cette même personne au contraire, éprouvera une sensation de vide, de torture

    intime et de désespoir, après avoir transgressé l'éthique humaine ou

    fait souffrir ses congénères.


    Les cas pathologiques d'insensibilité totale à la morale et à autrui, sont rares.

    Ces exceptions semblent dépendre entièrement de l'acquis, des carences affectives,

    éducatives etc. Autrement dit, selon notre philosophie et à la suite de Platon,

    aucun être humain n'est « naturellement » mauvais.

    Il n'y a que des enfants anémiés en amour.


    Grâce à des symptômes allant du plaisir à la souffrance, la conscience morale oriente

    donc les actions humaine.

    Si la conscience morale offre du plaisir pour récompenser nos actes généreux,

    nos actes d'amour, et de la souffrance pour nos actes transgressants,

    nous pouvons alors en déduire son objectif : diriger l'humanité vers l'amour.


    http://mecaniqueuniverselle.net/conscience/morale.php


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique