-
A l'école de la vie nous sommes tous égaux.
Un beau témoignage anonyme,
je sais juste que c'est un homme.
"J'ai eu une conversation avec un vieil
abstinent qui me disait avoir raté sa vie,
qu'au bout du compte arrêter de boire
n'avait pas été aussi profitable.
Il s'excusait de tenir de tels propos mais,
vu qu'il les pensait sincèrement il devait le dire.
Stupeur chez les uns, gêne chez les autres,
que dire ? Rien...sûrement pas.
Je lui ai demandé de me définir une vie réussie,
De m'indiquer quand nous pouvions la définir
comme telle ?
Je pense que ce questionnement est sincère
mais la question est mal posée. Elle est inutile.
Elle considère la vie comme quelque chose
soumis à un jugement "définitif".
Une sentence.
J'ai continué à réfléchir autour de ces propos.
Je me suis aperçu qu'il était utile et nécessaire de
définir le bonheur. De trouver une définition
qui permette à chacun de s'y retrouver.
Mon alcoolisme m'a permis de m'apercevoir
que le bonheur était dans l'acceptation.
Je fait l'éloge de l'acceptation, non pas en tant
qu'acte de résignation mais d'humilité par
rapport à ce que la vie peut nous octroyer.
Pratiquant certainement de manière sincère pour
la première fois de ma vie "l'acceptation", j'ai
accepté mon alcoolisme.
Mon alcoolisme m'a obligé, m'a acculé à être vrai
et à aller au delà...
L'acceptation de hier en tant qu'hier, d'aujourd'hui
en tant qu'aujourd'hui, de demain entant
que demain est une de mes clés.
C'est un travail quotidien que de pratiquer
cet exercice, ma nature pousse à repenser hier,
à anticiper demain au détriment d'aujourd'hui...
Car il m'arrive de me pas accepter
l'évidence de mon incapacité à conserver
entre mes mains le sable du temps qui passe....
Voilà ma réflexion du jour. "
-
Commentaires