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     "On peut trouver étrange l'affirmation que l'âme doive perdre jusqu'à Dieu...

     

    Il est plus nécessaire de perdre Dieu que de perdre la créature.Il faut en effet

     

    que tout soit perdu, car la place de l'âme doit être dans un libre néant...

     

    Tant que l'âme a encore un Dieu, connaît un Dieu, a la moindre notion d'un Dieu,

     

    elle est encore éloignée de Dieu...Le plus grand honneur que l'âme puisse faire à Dieu,

     

    c'est de l'abandonner à lui-même et de s'affranchir de Lui. C'est dans ce sens qu'il faut

     

    entendre la mort la plus intime de l'âme, celle qui lui permet de devenir divine"

     

    Eckhart, cité dans l'homme intérieur et ses métamorphoses de  M.M.Davy.


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    "Une relation entre deux être est comparable à une auberge espagnole:

     

    On y vit de ce qu'on y apporte."

     

    Roger Fix.


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    "L'homme est sur terre pour souffrir dans le but de mériter le paradis"?

     

    Non ! L'homme est sur terre pour exprimer ce qu'il est, or être pour 

     

    l'homme veut dire être : 1) conscient, 2) libre, 3) capable d'aimer.

     

    Il n'en demeure pas moins que rien n'est plus efficace que la souffrance 

     

    pour pousser à ce poser des questions un adepte d'une philosophie 

     

    de type 3B ( Bouffer, Boire, Baiser ) qui considère que se poser des questions

     

    c'est se compliquer la vie. Ne serait-ce que pour s'arracher à la souffrance.

     

    Or l'homme qui se pose des questions trouve toujours des réponses :

     

    "Chercher et vous trouverez; demander, on vous donnera."

    Roger Fix.


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    Souvenons nous qu'un mal n'est jamais qu'un bien en gestation.

     

    Mais qu'est au juste le Mal ?

     

    Le Mal absolu, sur terre et dans l'univers, consiste à empêcher

     

    un individu d'être ; toutes ses autres formes de manifestations

     

    n'en sont que des modalités particulières.

     

    Empêcher un individu d'être, c'est l'empêcher d'exprimer ce

     

    qu'il est, autrement dit, c'est l'empêcher d'exprimer l'amour et,

     

    du fait de la souffrance du non-être, de basculer dans la haine.

     

    A l'opposé, il n'existe qu'un seul Bien : l'amour.


    Roger Fix. L'amour clé du bien être.

     


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    Ménopause et dépression.

     

    Le manque d'intérêt pour la vie s'installe insidieusement pendant la ménopause,

    et la femme n'ose en parler à personne. De quoi se plaindrait-elle ?

    Sa retraite va arriver, ses enfants viennent la voir, le chat et le serein sont toujours là...

    Que dire de sa déroute intérieure et à qui ?

    Elles continues apparemment la route comme avant, mais le paysage intérieur est parfois

    dévasté par un chagrin incompréhensible.

     

    Il est évident que s'opère à la ménopause une véritable " mue " et la femme doit s'adapter

    à un style de vie où le corps n'est plus l'entrée en matière ni auprès des hommes ni auprès

    des femmes; elle ne sera plus "objet " mais "sujet", c'est à dire une personne qui

    dit "je" et non pas "les autres".

     

    Il faut à cinquante ans, si on ne l'a pas eu jusque là, avoir le courage de ses idées et de ses opinions,

    car c'est sur ce plan que s'établira la communication. La femme parvient enfin à ce dont

    elle a été détournée depuis sa plus tendre enfance : être celle qu'elle est vraiment

     et non plus celle qui plaît aux autres.

     

    Christianne Olivier. Filles d'Eve.


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