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    ..."Mais le temps de l'apprentissage est toujours

     

    une longue période, une durée à part, c'est ainsi qu'aimer

     

    est, pour longtemps et loin dans la vie, solitude,

     

    isolement accru et approfondi pour celui qui aime.

     

    Aimer, tout d'abord, n'est rien qui puisse s'identifier 

     

    au fait de se fondre, de se donner, de s'unir à une

     

    autre personne( que serait, en effet, une union entre

     

    deux être indéfinis, inachevés, encore chaotiques?);

     

    c'est pour l'individu, une extraordinaire occasion

     

    de mûrir, de se transformer au sein de soi pour quelqu'un

     

    d'autre; c'est pour lui, une grande et immodeste

     

    ambition, quelque chose qui le distingue et

     

    l'appelle vers le large. C'est en ce sens seulement, 

     

    et considéré comme la tache de travailler sur soi

     

    ("d'ausculter et de marteler nuit et jour"),

     

    que l'amour peut être pratiqué par des jeunes

     

    gens auxquels il est accordé. La fusion, le don et

     

    toute forme de communauté ne sont pas pour eux

     

    (qui longtemps encore,longtemps, doivent épargner

     

    et accumuler);c'est le but final, c'est sans doute ce

     

    pour quoi, aujourd'hui encore, des vies humaines

     

    suffisent à peine."...

     

    RAINER MARIA RILKE


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    Un beau témoignage anonyme,

     

    je sais juste que c'est un homme.

     

     

     

    "J'ai eu une conversation avec un vieil

     

    abstinent qui me disait avoir raté sa vie,

     

    qu'au bout du compte arrêter de boire

     

    n'avait pas été aussi profitable.

     

    Il s'excusait de tenir de tels propos mais,

     

    vu qu'il les pensait sincèrement il devait le dire.

     

    Stupeur chez les uns, gêne chez les autres,

     

    que dire ? Rien...sûrement pas.

     

    Je lui ai demandé de me définir une vie réussie,

     

    De m'indiquer quand nous pouvions la définir

     

    comme telle ?

     

    Je pense que ce questionnement est sincère

     

    mais la question est mal posée. Elle est inutile.

     

    Elle considère la vie comme quelque chose

     

    soumis à un jugement "définitif".

     

    Une sentence.

     

    J'ai continué à réfléchir autour de ces propos.

     

    Je me suis aperçu qu'il était utile et nécessaire de

     

    définir le bonheur. De trouver une définition

     

    qui permette à chacun de s'y retrouver.

     

    Mon alcoolisme m'a permis de m'apercevoir

     

    que le bonheur était dans l'acceptation.

     

    Je fait l'éloge de l'acceptation, non pas en tant

     

    qu'acte de résignation mais d'humilité par

     

    rapport à ce que la vie peut nous octroyer.

     

    Pratiquant certainement de manière sincère pour 

     

    la première fois de ma vie "l'acceptation", j'ai

     

    accepté mon alcoolisme.

     

    Mon alcoolisme m'a obligé, m'a acculé à être vrai

     

    et à aller au delà...

     

    L'acceptation de hier en tant qu'hier, d'aujourd'hui 

     

    en tant qu'aujourd'hui, de demain entant

     

    que demain est une de mes clés.

     

    C'est un travail quotidien que de pratiquer

     

    cet exercice, ma nature pousse à repenser hier,

     

    à anticiper demain au détriment d'aujourd'hui...

     

    Car il m'arrive de me pas accepter

     

    l'évidence de mon incapacité à conserver

     

    entre mes mains le sable du temps qui passe....

     

    Voilà ma réflexion du jour. "


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    "Superbe contradiction que le mot "personne".

     

    Il veut en même temps dire "Quelqu'un" et 

     

    "Pas quelqu'un". Nous comprenons bien cela

     

    quand nous découvrons que personne vient

     

    de personna qui en langue étrusque signifiait

     

    Masque de théâtre.

     

    Nous voilà donc dans une histoire d'identité

     

    et de masques."

     

     

    Thierry Tournebise( quel joli nom !)

     

    Pour en savoir plus j'ai mis un lien sur le site

    de Thierry tournebise. Quand vous y êtes le mieux

    est d'aller en bas à gauche, et cliquer sur recherche

    Alphabétique. Vous trouverez certainement un sujet

    qui vous passionne...

    Õ 


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    "La psychanalyse  s'arrête lorsque

     

    le patient est ruiné".

     

    Merci Dc Jung !

     

     

    Mandala de C.G.Jung.


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    Mon Dieu, donné moi la Sérénité

     

    d' accepter  toutes les choses que

     

    je ne peux changer.

     

    Donne- moi le courage de changer

     

    les choses que je peux .

     

    Et la sagesse d'en connaitre le différence. 


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